Éléments d'information sur des
groupes, associations, oeuvres, communautés
On n’est pas vraiment sensible
à la possibilité de dérives sectaires dans
l’Église
tant qu’on n’a pas été soi-même frappé de plein fouet.
Dans sa famille, dans ses enfants.
Dans des personnes amies très proches.
Avec l'aval évident des supérieurs religieux
et/ou des autorités épiscopales diocésaines.
Ce jour-là, on voit clairement que les droits humains élémentaires
ont été bafoués dans cette
Église qui prétend les défendre.
Faut-il pour autant régler des comptes ?
Non, nous devons laisser à Dieu le jugement du péché.
Cependant, ne rien dire, savoir et laisser faire, c’est se rendre
complice.
La protection de victimes potentielles nécessite
une mise en garde.
Car ce qui s'est passé peut se reproduire,
tant que des soins radicaux (= aux racines),
peut-être aussi longs que les dizaines d'années de dérives,
n'ont pas été prodigués.
En cette année de la miséricorde, souhaitons que se lèvent de « bons
samaritains »
auprès des personnes victimes… elles qui se sentent
à peine entendues,
si peu reconnues,
et quasiment jamais soignées ni reconstruites,
par cette Église que nous
respectons et que nous aimons tous.